Le projet « Social bar » est né d’une envie, d’une opportunité, d’une ambition et d’une aventure collective ! Dès son ouverture, le Social Bar est un véritable succès populaire, il a été Elu 2 fois bar préféré des parisiens lors de ses 2 premières années d’existence mais aussi, l’un des bars le mieux noté de Paris sur Facebook et Google. Le « Social bar » a fêté ses 3 ans en septembre 2019 et lance un ambitieux plan de développement sur toute la France. Rencontre avec Matthieu, Directeur Développement du « Social Bar »

Matthieu, raconte-nous ton parcours, d’où viens-tu et quel est ton rôle ?

A la sortie de l’ESSEC, j’ai rejoint directement la startup BAM Karaoke Box pour gérer entres autres leur développement. Après 3 ans, 3 lieux lancés et beaucoup de soirées karaoké, je suis parti pour rejoindre le Social Bar qui venait de lever 900K€ pour ouvrir 25 Social Bar dans toute la France. En tant que Directeur du Développement, c’est à moi qu’il revient de piloter l’ouverture de tous ces Social Bar.

Le SOCIAL BAR c’est une histoire, raconte-nous.

C’est parti d’une envie de monter un bar qui retrouve sa vocation première qu’est de créer du lien, des connexions et des rencontres. Ce besoin de rencontre est devenu un besoin de société. Nous avons donc souhaité faire du Social bar, un bar social, sociable, fun et rentable ! Comment ?

• Socialement en reversant une partie de nos bénéfices à des associations caritatives.
• Sociable en créant des espaces et des animations conçus et imaginés pour faciliter les rencontres et fabriquer du lien social.
• Fun car le Social bar est aussi un vrai bar de fête où nous inventons en permanence de nouveaux concepts de soirées un peu déjantés.
• Rentable car sans rentabilité, pas de social ! Le bar a donc été pensé sur un modèle économique pérenne.

Le Social Bar a été financé par ses clients, que nous appelons des « Co-patrons » et qui participent à la vie du bar. C’est un des facteurs clés de succès de notre concept. Lors de la première opération de Crowd funding en 2016, alors que nous étions de parfaits inconnus, nous sommes parvenus à mobiliser 175 co-patrons, pour un montant de 46k€ levés en 3 semaines. En 2019 pour le financement de l’extension du bar, plus de 300 co-patrons ont mis un total de 230k€.

Parle nous du concept, qu’est-ce qu’un laboratoire de convivialité ?

Au sein du bar nous avons créé tout un parcours de convivialité et par ailleurs nous essaimons aussi de la convivialité en dehors des murs du bar lors d’événements d’entreprises, dans des lieux publics, des salons professionnels ou des séminaires.

Jeux brise-glace, rituels d’accueil, boites social défis etc… Tout a été créé pour que le client puisse échanger avec son voisin. Tes soirées sont riches en rencontres et assurent une ambiance chaleureuse à tous les coups ?

Il y a effectivement une ambiance toujours très chaleureuse au sein du bar grâce à nos porteurs de convivialité qui sont toujours présents. Nous proposons 2 à 3 événements par semaine très différents les uns des autres qui drainent dans le lieu une clientèle très diversifiée et riche ce qui crée effectivement de très belles rencontres.

Qu’est-ce qu’un agent de convivialité ? N’est-ce pas difficile pour ce type d’employé de travailler en dehors du bar ?

C’est un nouveau métier rendu possible par une innovation – le Social Bar portatif – au service d’une mission : faire naitre des rencontres, des sourires et du fun dans tous les lieux et les événements qui peuvent en manquer. Son but c’est de casser la distance qui fait que les gens n’osent plus se parler, se rencontrer ou se sourire et de mettre les gens à l’aise, leur faire rencontrer d’autres gens, donner le sourire… Grâce au Social Bar portatif, et à nos méthodes d’accueil et d’animation, les porteurs de convivialité sont capables d’animer n’importe quel lieu.

On parle aussi d’un bar solidaire. Comment assure-tu le versement de 15 à 20% des bénéfices à des associations et la création de projets engagés ? Cela doit représenter un temps fou de travail et de gestion ?

Le versement se fait de manière annuelle, et le choix de l’association ou des associations qui bénéficient de ce don est effectué en grande majorité par les co-patrons, donc c’est facilement gérable pour nous !

Concernant la création pure d’un bar SOCIAL BAR, qu’est-ce qu’un co-patron ou co-patronne ?

Un co-patron c’est quelqu’un qui a investi à partir d’une centaine d’euro pendant la campagne de crowdfunding que nous faisons à chaque ouverture. Et c’est un investisseur qui a des super privilèges qu’on rêve tous d’avoir ! par exemple passer derrière le bar, avoir un verre à son nom… Et qui choisit l’association pour laquelle le bar reverse une partie de ses bénéfices.

Comment gère-tu un bar avec 175 co-patrons ?

Le quotidien opérationnel du bar n’est pas géré par les co-patrons sinon ce serait effectivement ingérable, ils interviennent plutôt sur la création de nouveau concept de jeux brise glaces, d’événements ou de soirées et créé la convivialité dans le lieu. Ce sont nos premiers ambassadeurs!

Comment s’articule techniquement un SOCIAL BAR ? quelle est la surface recherchée ? as-tu des contraintes techniques ?

Il y a peu de contraintes particulières pour l’ouverture d’un Social Bar, d’un point de vue technique nous sommes un bar classique avec tout ce que ça suggère pour la possibilité d’implanter une licence IV, et l’insonorisation du local. On recherche de 120 à 300 m² pas forcément en plein centre-ville vu qu’on est un bar de destination mais plutôt proche centre-ville et bien desservi.

Quels sont tes objectifs d’ouverture et les moyens mis en œuvre ?

Objectifs assez ambitieux de 25 ouvertures en 5 ans, je suis full time dessus et pour pouvoir gérer tous ses chantiers en parallèle on va nouer un partenariat sur le long-terme avec une entreprise générale de travaux.

Dans quelles villes tu recherches et comment vas-tu t’organiser en sortant de PARIS ?

Nos villes prioritaires de recherche sont : Nantes, Reims, Montpellier, St Ouen, Lille, et Lyon. Dans chaque ville il y aura un co-gérant local qui sera le relai sur place pour lancer et gérer ensuite le bar ce qui m’évitera de devoir à chaque fois me déplacer !

Comment conserver le financement participatif qui est l’ADN de ton concept avec la levée de fond réalisée ?

La levée de fonds réalisée finance la holding Social Bar et après chaque établissement dans chaque ville est une filiale distincte avec donc la possibilité d’avoir recours à nouveau au financement participatif.

Merci beaucoup Matthieu, nous vous souhaitons un bon développement et plein de nouveau SOCIAL BAR dans les années à venir ! Vous voulez proposer un emplacement ? Rendez vous sur UnEmplacement.com.