Comment financer le démarrage de son entreprise  ?

Comment financer le démarrage de son entreprise ?

Pour les nombreux avantages que cela apporte, de plus en plus de personnes s’engagent dans la création de leur propre entreprise. Cependant, il est difficile pour une entreprise sur deux de survivre à ses cinq premières années d’existence. La question est alors : qu’est-ce qui empêche les entreprises naissantes de tenir au moins sur 5 ans  ? En réponse à cette question, on évoquera le manque de financement. Il est l’un des enjeux majeurs auxquels font face les entreprises naissantes. Si les sources de subventions disponibles pour les entreprises en démarrage sont souvent difficiles à dénicher, les plus connues ont souvent des critères de sélection compliqués. Voici donc quelques conseils pour financer le démarrage de son entreprise.

Le microcrédit

Le microcrédit est un dispositif d’ordre financier mis en place et destiné aux porteurs de projet de création d’entreprise ou de développement d’activité économique exclus du système bancaire en raison de leurs faibles revenus ou de l’incertitude de leur situation professionnelle. Il existe deux catégories de microcrédit en France.

Le microcrédit professionnel

Ce type de microcrédit est accordé au créateur d’entreprise ou toute autre personne souhaitant développer son activité professionnelle. De ce fait, il devient une alternative très intéressante lorsque le système bancaire refuse d’accorder un petit crédit pour les professionnels. Le montant de ce microcrédit peut aller jusqu’à 10  000 euros en fonction de celui avec qui on contracte. La durée de remboursement est généralement fixée à 4 ans.

Par ailleurs, il n’est pas rare de constater que l’organisme accordant le prêt propose d’associer le prêt à un accompagnement à la création ou au développement de l’entreprise du demandeur.

Le microcrédit personnel

L’entrepreneur désireux d’avoir accès à ce prêt ne se rapproche pas d’une banque classique, mais plutôt d’une plateforme proposant des microcrédits telle que l’entreprise Finfrog par exemple.

Pour ce type d’organisme en ligne, le montant du prêt varie entre 300 et 5 000 euros et s’accorde généralement en fonction de vos revenus. Le taux d’intérêt est compris entre 1,5 % et 4 %. Quant à la durée de remboursement, elle est généralement comprise entre 4 mois et 5 ans.

Ce microcrédit peut être aussi utilisé pour diverses autres raisons :

  • L’achat ou l’entretien de son véhicule ;
  • Des frais d’hospitalisation ;
  • Un permis de conduire

Il peut également être utilisé pour financer une formation professionnelle.

L’investissement personnel

À ne jamais oublier, quiconque veut créer une entreprise doit en être l’investisseur principal. Cela sera utile pour convaincre la banque et les autres investisseurs de vous faire confiance car c’est la preuve que vous prenez des risques conséquents et croyez fermement en la réussite de votre projet .

Vous devez donc être prêt à investir non seulement votre propre argent dans ce projet. Ainsi, vous prouverez aux banquiers et investisseurs votre engagement sur le long terme dans cette entreprise.

La love money

C’est une source de financement naturelle qui consiste à emprunter de l’argent à sa famille ou à ses amis. Bien évidemment, il faut déjà arriver à les convaincre de la pertinence de votre projet. De plus, avant d’emprunter de l’argent aux membres de sa famille ou à ses amis, retenez ceci :

  • La famille et les amis ont des ressources limitées et peuvent ne pas parfois vous fournir autant que vous voulez ;
  • Ils peuvent être enclins à vouloir posséder une part dans votre entreprise ;
  • Faire affaire avec sa famille ou ses amis n’est pas toujours une chose facile.

Les banquiers qualifient même cette forme de financement de « capital patient » en ce sens que l’argent emprunté sera remboursé plus tard en fonction de l’augmentation des profits de l’entreprise financée.

Les aides gouvernementales

L’État, à travers des subventions, vient en aide aux entreprises en démarrage. Cependant, il importe de faire attention à ne pas considérer ces aides comme l’unique source de financement de son projet. D’ailleurs, les aides de l’État ne sont généralement pas des apports immédiats de liquidités. Elles s’inscrivent le plus souvent sur la durée (déductions de charges, primes versées au bout de quelques mois d’activité).

Les aides les plus connues sont :

  • L’Aide aux Chômeurs Créant ou Reprenant une Entreprise (ACCRE) permettant d’exonérer votre entreprise en démarrage des charges sociales pendant 1 an ;
  • Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) permettant une réduction jusqu’à 50 % des dépenses réalisées par les entreprises intervenant dans la recherche et l’innovation ;
  • Le crédit innovation permettant aux entreprises déjà créées avec moins de 250 salariés et réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros, de récupérer une partie des dépenses effectuées en matière d’innovation ;
  • Les aides régionales à l’instar de la Prime Régionale à la Création d’entreprise qui tourne de 1 500 euros ;
  • Les subventions de l’Union Européenne s’offrent aux start-ups se développant à l’échelle européenne et exerçant dans le domaine de l’information et de la communication.

Il y a aussi les concours. C’est une alternative à laquelle les entrepreneurs ne pensent pas toujours, mais elle reste pratique. Certains concours permettent de gagner des milliers d’euros. De plus, en dehors de l’aspect financier, les concours permettent aussi de vous habituer à présenter votre projet devant des investisseurs.