Five Pizza Original c’est l’histoire d’un jeune entrepreneur, Haytam BOUBTANE, qui après plus de 15 ans passés dans le secteur de la pizza, décide de lancer sa propre franchise. L’idée est simple, proposer un rapport qualité/prix compétitif dans un espace et avec un service accueillant tout en conservant les codes du fast food permettant de  manger vite et bien pour un rapport qualité prix défiant toute concurrence. C’est en 2013 en banlieue parisienne que le premier restaurant voit le jour au Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne. Très vite une seconde ouverture arrive, cette fois à Paris, au pied de la Sorbonne. Puis en 2017 le concept évolue, avec l’arrivée d’un 3e restaurant à Boulogne Billancourt dans les Hauts-de-Seine permettant au client de composer lui-même sa pizza grâce à un choix de plus de 40 ingrédients originaux et variés des plus habituels aux plus inattendus dans le monde de la pizza. Five Pizza Original est née. Le succès est immédiat, le point de vente dépasse les 1 millions € de Chiffre d’affaires un an seulement après son ouverture. Haytam a pendant tout ce temps soigneusement travaillé son concept et ses process, dans un seul but : franchiser ce concept dont il est à l’origine. En 2018, l’enseigne s’ouvre à la franchise, un peu plus d’un an plus tard le groupe compte pas moins de 12 restaurants et autant en cours d’ouverture. Rencontre avec Arnaud Fillion, en charge du développement.

Arnaud, racontes-nous ton parcours, tu faisais quoi avant Five Pizza ?

Avant de rejoindre Five Pizza, j’étais en charge du développement et de l’animation réseau d’un groupe de restauration rapide multi-enseignes. J’ai aussi passé 8 ans chez Quick dans différents secteurs comme la R&D et le développement à l’international notamment en Russie, en Algérie et dans les DOM-TOM. Comme tu peux le constater, je suis un pur produit de la restauration rapide. J’ai ensuite rejoint Haytam en avril 2018. J’ai tout de suite été séduit par le projet et sa vision business. Aujourd’hui, je m’occupe de la franchise, du développement et de l’expansion pour le groupe.

Comment définirais tu Five Pizza ?

Five Pizza, c’est une vision moderne de la pizza, Haytam a voulu moderniser et démocratiser ce secteur qui est aujourd’hui un peu vieillissant, en l’adaptant à un mode de consommation « fast-food ». Cette adaptation se porte tant dans les produits proposés pour composer vos pizzas que dans la technologie in store. On équipe par exemple tous nos restaurants de bipeurs et de bornes de commandes interactives dernière génération. Cela permet au client de prendre son temps, d’apprécier la variété de notre carte et de customiser au mieux sa pizza. Outre l’aspect innovant et le gain de temps, c’est aussi un bon moyen de booster notre ticket moyen et de travailler notre masse salariale. On est les seuls dans le secteur de la pizza à utiliser ce système-là, c’est plutôt quelque chose que nous avons l’habitude de voir dans les grandes chaines leader de burgers.

La base du concept c’est donc de customiser à souhait sa pizza avec des ingrédients de qualités et originaux c’est ça ?

C’est exactement ça, l’ADN de Five Pizza c’est deux choses. Un prix, comme son nom l’indique, Five Pizza, c’est d’abord un choix de plus de 40 pizzas à partir de 5 euros avec une qualité reconnue par nos consommateurs. Ensuite, c’est la personnalisation, tu composes toi-même ta pizza sur mesure en choisissant : la taille, la base et les ingrédients. Et c’est là que Haytam a été fort, il a eu l’idée de proposer des ingrédients originaux, qu’on n’a pas l’habitude de trouver dans une pizza mais plutôt dans du burger ou du tacos, comme par exemple du boursin, des tenders, ou du cordon bleu. On propose plus de 40 ingrédients différents et grâce à cette variété et cette originalité, on est capable de toucher une clientèle très large. Aussi bien la famille qui recherche une pizza classique mais aussi l’étudiant qui veut manger une « Junky Pizza ».

 

« C’est vraiment prends ta pizza et fais toi plaisir ! »

Concernant la livraison, c’est en interne ou tu externalises ?

On externalise via des réseaux organisés tel que Uber Eats et Deliveroo. Seul un restaurant aujourd’hui a son propre réseau de livraison intégré, celui du Kremlin-Bicêtre, qui est le restaurant historique. Pour te donner quelques chiffres, la livraison représente environ 15%- 20% en fonction des restaurants, le « sur place » environ 30% et le reste c’est à emporter. Un restaurant comme Boulogne fait en moyenne entre 400 à 600 pizzas par jour en semaine et 600 à 900 pizzas le week-end.

Niveau développement, dis nous en plus, combien d’ouvertures as-tu prévus ?

Aujourd’hui, nous avons 12 restaurants, 5 sont en travaux et une dizaine sont en cours de négociation. Notre objectif c’est d’avoir 30 à 35 restaurants fin 2020. Il ne s’agit pas d’ouvrir pour ouvrir, nous visons avant tout un développement maîtrisé et pérenne. Nous sommes très rigoureux sur le choix de nos futurs franchisés et de nos emplacements. C’est très important qu’ils adhèrent à la vision de l’enseigne, c’est eux les premiers ambassadeurs de la marque auprès de nos clients. Avec nos franchisés, nous souhaitons nous engager sur du long terme, nous les sélectionnons dans une stratégie multi-franchisés pour qu’ils ouvrent plusieurs restaurants sur une même zone.

Tu vises quelle ville en particulier ?

80% de notre développement se fait à Paris et en île de France, c’est principalement là où nous sommes implantés aujourd’hui. Il ne faut pas oublier que notre pâte est fraîche, il faut que l’on puisse livrer nos pâtons régulièrement dans nos restaurants. Quand on ouvre un restaurant en province on essaye d’en ouvrir plusieurs dans la zone, de façon à optimiser notre logistique afin d’écraser les charges liées à la livraison. Concernant la province, on vient de signer Bruxelles ou nous allons ouvrir en fin d’année, nous avons aussi des sujets dans le grand Est, l’Ouest et le Sud. Dans tous les cas que ce soit en Province ou à Paris et l’IDF, on sait exactement où l’on veut s’implanter. Notre plan de développement est très précis, chaque zone a été soigneusement étudiée. On doit toujours y retrouver des étudiants, bureaux et/ou touristes et résidants. A Châtelet par exemple, on vise entre Rambuteau et la Place des Innocents. A Nation, plutôt côté Picpus, il y a la Sorbonne et on bénéficiera du flux naturel entre le métro et la FAC. Nous restons bien sûr ouverts à toute proposition en adéquation avec notre clientèle, du moment que notre cahier des charges est respecté.

Concernant tes critères d’implantations dis nous en plus, tu as besoin de quoi et quel type d’emplacement vises-tu ?

A Paris, on vise des emplacements de 70 m² minimum avec un rez-de-chaussée d’au moins 50 m². Notre objectif c’est d’avoir 20 à 30 places assises, c’est obligatoire. En province, on est plus sur un local commercial de 100-150 m², ça nous permet d’avoir des réserves plus importantes et d’optimiser les livraisons. Comme tu le sais, on est sur un produit « mass market », on vise donc des emplacements numéro 1 avec un flux piéton très important. Pour les critères spécifiques liés à la restauration comme l’extraction, si elle est là c’est un plus, sinon on s’adapte. On installe un système à charbon actif qui permet de retraiter toutes les molécules aromatiques et d’être en conformité avec la loi. Niveau budget, on regarde surtout les locations pures mais on ne s’interdit pas les cessions si l’emplacement est intéressant, avec une fourchette moyenne de 50 000€ à 150 000€ maximum.

Les centres commerciaux, c’est une cible ?

On va en centre commercial à partir du moment où il y a du potentiel. C’est-à-dire sur des centres ouverts 7j/7 et qui nous offrent une indépendance avec un accès direct sur l’extérieur. On parle donc des centres commerciaux installés en hyper centre type : Créteil Soleil, Belle Épine, Val-de-Fontenay, Rosny 2, Vélizy 2…

Combien êtes-vous au siège, parles nous un peu de l’équipe Five Pizza Original.

Aujourd’hui nous sommes une petite équipe, ce qui nous permet d’avoir un circuit de prise de décision relativement court. Il y a Haytam qui s’occupe de la stratégie globale du groupe, un responsable marketing et communication digitale, des graphistes, un formateur, un animateur réseau, un chargé d’expansion et moi pour le développement. Puis il y a la une petite équipe qui gère Five distribution pour la partie livraison des pâtons.

Justement, coté distribution, les franchisés sont obligés de se fournir chez toi ?

Oui et non, cela dépend des produits. Concernant la pâte, c’est une obligation. C’est une recette qui nous est propre, spécialement développé par Haytam avec un meunier Français. Ensuite, tous les ingrédients sont référencés chez un distributeur, ce qui nous permet d’uniformiser et de garantir la même qualité dans tous nos restaurants. Là où nous sommes plus souples, c’est sur l’ultra frais, tel que les légumes, les poivrons, les oignons et les champignons notamment. L’autre liberté, c’est sur les ingrédients qui composent les milk-shakes. On a une gamme customisable sur le même principe que la pizza. On part d’une glace vanille à laquelle on ajoute du lait et du Nutella, du Twix, du Bounty ou encore du Kit-Kat… Ça fonctionne très bien !

Peux-tu nous donner quelques chiffres clés ?

Aujourd’hui un magasin fait entre 700 000€ et 1 M€ de CA en fin de 1ère année. Il faut compter un investissement moyen de 200 000€ pour une surface entre 80 et 100 m². Ce qui comprend le matériel, les travaux, le mobilier et l’aménagement. On demande un apport minimum de 60 000€. Concernant les droits d’entrée, ils sont de 20 000€, la redevance est de 4% et la redevance publicitaire 1 %. Cela reste dans la moyenne basse de la franchise. Pour la masse salariale, il faut compter 4 personnes en cuisine et 2 caissiers épaulés par des bornes de commandes.

Quelles sont tes prochaines ouvertures ?

On va ouvrir prochainement d’autres restaurant à Paris et en banlieue mais aussi à Bruxelles en fin d’année. Sur 2019, il y a quasiment une ouverture par mois. J’en profite également pour dire que cette année, nous serons présents sur de nombreux salons régionaux dédiés à la franchise. L’occasion pour les futurs franchisés qui nous lisent de venir à notre rencontre pour découvrir l’enseigne.

 

Merci Arnaud, c’était un plaisir de te revoir. J’en profite pour féliciter Haytam, je l’ai rencontré il y a un an, il venait d’ouvrir son 3e restauration. Quelle progression et de chemin parcouru c’est impressionnant. Toute l’équipe d’UnEmplacement.com vous souhaite le meilleur pour la suite. Vous souhaitez proposer un local commercial à l’enseigne ? Retrouverez la directement sur http://unemplacement.com.