AFRIK’N’FUSION, L’AUTHENTIQUE CUISINE D’AFRIQUE DE L’OUEST

aFRIK’N’FUSION c’est 3 fondateursl’histoire de 3 amis qui décident de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en lançant la première chaine de restauration rapide africaine. Les 3 fondateurs, d’origine sénégalaise ont pour ambition de démocratiser cette cuisine riche en saveurs en la rendant accessible. Le groupe AFRIK’N’FUSION, c’est actuellement 8 restaurants situés en région parisienne, Londres et bientôt Casablanca, et un restaurant Afrik’N’Bowl situé sur Paris. Tous proposent un service sur place, à emporter et en livraison. La marque, ouverte à la franchise propose un concept clair et abordable avec des opportunités de développement en province mais aussi à l’international. Rencontre avec Kader, l’un des fondateurs de l’enseigne.


Kader dis-nous en un peu plus sur toi, quel est ton parcours et comment as-tu été amené à créer AFRIK’N’FUSION ?

J’ai un parcours tourné vers l’entreprenariat depuis mon plus jeune âge, mais pas forcément dans la restauration. C’est d’ailleurs dans le cadre d’un job effectué dans les énergies renouvelables que je me suis aperçu du manque de restaurant africain proposant des offres adaptées aux midis. C’est en 2010 que j’ai décidé de créer AFRIK’N’FUSION pour répondre à cette demande mais aussi, pour pouvoir proposer au grand public de découvrir la restauration rapide africaine.

Tu es spécialisé dans la cuisine africaine, peux-tu nous en dire plus sur ton concept et ses points forts ?

AFRIK’N’FUSION est un concept de fast casual africain pensé autour de 5 valeurs essentielles:
• La qualité des produits
• La générosité des assiettes
• La rapidité du service
• Le partage des saveurs typiques d’Afrique
• L’ouverture sur les cuisines du monde

Nous proposons des plats 100% faits maison, tels que le YASSA, MAFE, THIEB ou encore notre gamme de DIBITERE (grillades) tels que le poulet braisé, les grillades d’agneau, accompagnés de produits star comme les alokos ou les frites de patate douce. Nos menus sont pensés pour toute personne souhaitant découvrir la cuisine africaine. Nous avons également des plats dépourvus de viande permettant aux végétariens de venir se régaler dans nos restaurants.

Comment sont élaborées vos recettes ?

Avec mes associés, nous nous sommes très vites entendus sur les plats qu’on souhaitait mettre à la carte. Au départ, étant tous les 3 originaires d’Afrique de l’Ouest, on a tout simplement choisi de mettre en valeur des plats typiques de cette région. Des plats de notre enfance pour démarrer avec des recettes que nous maitrisions. En revanche, on a rencontré une grosse problématique plutôt inédite: le choix des recettes ! On avait chacun nos propres recettes familiales, il était quasi impossible pour nous de faire des compromis par rapport aux attentes des uns et des autres. Pourquoi ? Parce que ce sont des plats concoctés par nos mères, nos grands-mères ou nos tantes, avec des saveurs bien précises qui ont bercées toute notre enfance. Le compromis fût l’embauche d’une cheffe sénégalaise qui en toute objectivité a su créer des recettes qui ont fait l’unanimité au sein de notre équipe. Son expertise nous permet de reproduire ces plats traditionnels en respectant nos attentes et en collant aux maximum au concept. On dit qu’il faut parfois sortir de sa zone de confort, on a donc décidé de travailler notre carte pour proposer de nouveaux plats. Des plats basés sur les saveurs africaines mais aussi à la croisée des mondes…

“La cuisine africaine est une cuisine de partage, une cuisine familiale. Vous n’imaginez pas comme il a été difficile de choisir quelles recettes mettre à la carte. Chacun votait pour celles que sa mère cuisinait quand il était petit”

fournisseur produit authentique afrik'n'fusionD’où proviennent vos produits exotiques ?

Pour réaliser nos recettes traditionnelles, il faut forcément passer par des fournisseurs africains qui nous garantissent de la qualité, du volume et surtout, du goût ! Nous travaillons essentiellement avec des produits exotiques tels que la fleur d’hibiscus, du manioc ou des bananes plantain pour citer les plus connus. Cela nous oblige à entretenir une relation privilégiée avec nos fournisseurs pour approvisionner nos 8 restaurants. Nous avons eu la chance à nos débuts d’avoir rencontré Monsieur Bah, un fournisseur malien qui avait son épicerie traditionnelle juste à côté de notre premier restaurant dans le 20ème arrondissement. Un pur coup du hasard, car en plus de la proximité géographique, Monsieur Bah est un excellent fournisseur qui s’approvisionne tous les 3 mois au Mali et au Sénégal. Il est devenu indispensable dans notre quotidien chez AFRIK’N’FUSION.

Pour ceux qui souhaitent apporter un peu d’Afrique chez eux, nous proposons également dans certains de nos restaurants une épicerie traditionnelle. Des produits tels que des chips de bananes plantain, du thé au gingembre ou bien du Bissap permettront à ceux qui souhaitent, de continuer l’expérience africaine à domicile.

Comment gérez-vous la crise sanitaire que nous traversons et comment tu vois l’avenir de tes restaurants ?

Cette crise a énormément touché le domaine de la restauration mais nous avons malgré tout eu la chance de pouvoir continuer à proposer nos services de livraison. Pour cela, il a été nécessaire de faire le point avec l’ensemble de nos équipes afin de savoir qui était prêt à travailler ou non. Nous ne voulions imposer cela à aucun de nos salariés.

C’est de cette manière que nous avons pu maintenir une partie de notre activité et nous tenons d’ailleurs à remercier tous nos salariés pour leur implication et leur engagement et ce, dans le respect des règles sanitaires. C’est assez bizarre de voir son restaurant vide. Mais cette crise nous a aussi permis de nous concentrer sur des aspects que nous n’avions pas forcément le temps de traiter dans le tumulte habituel. Il faut également penser à la reprise de la restauration sur place même si nous n’avons pas encore vraiment de visibilité. Notre objectif : faire un maximum pour que nos clients se sentent en confiance et profitent d’un moment de plaisir, tout en se sentant complètement en sécurité.

Aujourd’hui le street Food est en plein essor, mais il est encore très rare de trouver ce type de spécialité, qu’en penses-tu ?

Effectivement le street food est en plein essor, mais il est vrai qu’il est encore rare de trouver des concepts africains. D’ailleurs c’est pour cela que le groupe AFRIK’N’FUSION a lancé le concept AFRIK’N’BOWL. Le « african street food concept » basé sur une vente au comptoir avec la possibilité de composer son bowl froid ou chaud en fonction des envies de chacun. Afrik’N’Bowl est la combinaison entre un besoin omniprésent de mieux manger, et ce qui nous anime depuis le départ : faire découvrir les saveurs de la cuisine qui a bercé notre enfance. C’est aussi un concept qui se veut éthique et éco responsable.

La cuisine africaine est vue comme une cuisine riche alors qu’en réalité la majorité des produits ont des qualités nutritives non négligeables comme le fonio, une des graines les plus nutritives de la planète, dont Afrik’N’Bowl se fait l’ambassadeur. Nous avons pour le moment ouvert un restaurant au 187 rue du Faubourg Saint Martin, dans le 10ème arrondissement. Malgré une ouverture dans des conditions délicates en pleine crise sanitaire, nous constatons un départ très encourageant. Nous sommes d’ailleurs déjà à la recherche de nouveaux locaux.

D’un point de vue entreprenarial, la naissance d’Afrik’N’Bowl s’accompagne de la création d’un organisme de formation qui a pour but d’accompagner des personnes de quartiers prioritaires à l’entreprenariat et au management d’un restaurant. Nous avions depuis longtemps l’envie de faire profiter de notre expérience aux personnes qui ont la volonté de s’investir à 100% dans un projet mais qui ne savent pas forcément comment s’y prendre. La création d’Afrik’N’Bowl et la possibilité d’ouvrir un restaurant dans le cadre d’une franchise était la conjoncture parfaite pour mettre sur pied ce projet.

Aujourd’hui tu as 8 restaurants, dont certains sous franchises. Comment se passent vos débuts en tant que franchiseur ?

Nous avons effectivement 8 restaurants en Ile de France et Londres dont 2 sous franchises (Cergy et Evry), les débuts sont très prometteurs. Les restaurants fonctionnent bien et nous avons de bonnes relations avec nos franchisés en essayant d’être réactifs et à l’écoute de leurs besoins. Maintenant que nous connaissons bien notre marché et que nous avons du recul, nous voulons davantage nous concentrer sur le développement de la partie franchise pour nos deux concepts Afrik’N’Fusion et Afrik’N’Bowl.

Comment se passe ton recrutement, quel type de franchisé recherches-tu, plutôt des opérationnels ou des investisseurs ?

Pour les deux concepts, nous recherchons des personnes opérationnelles qui feront de leur restaurant une priorité. Pour Afrik’N’Fusion, nous recherchons des profils ayant de l’expérience sur la gestion d’un business et sur le management.

Pour Afrik’N’Bowl c’est un peu différent puisque nous souhaitons accompagner les futurs franchisés dans leur projet. Nous miserons donc plus sur les qualités humaines : la motivation, la persévérance et l’investissement personnel sont les 3 qualités indispensables selon nous pour la réussite d’un projet comme celui-ci.

Tu es principalement présent en Ile de France, c’est ton principal lieu de développement ou tu regardes également en province ?

Pour le moment on est basé en Ile de France mais nous sommes très intéressés par la province et l’international. Nous avons une forte demande de franchise et nous sommes en train de dresser la liste des villes prioritaires. Probablement de belles ouvertures de restaurants à venir…

Quel type de ville et emplacement vises-tu ? Décris-nous ton spot idéal ?

Pour Afrik’N’Fusion je recherche des emplacements n°1 en centre-ville ou dans des centres commerciaux à fort potentiel avec obligatoirement une sortie donnant sur l’extérieur. Pour notre nouveau concept Afrik’N’Bowl je recherche des emplacements n°1 en centre-ville, centre d’affaires et à l’intérieur de centres commerciaux à fort potentiel.

Quelle surfaces recherches tu et quelle sont tes principales contraintes techniques ?

Pour Afrik’N’Fusion nous recherchons des espaces entre 140 et 180 m2 si possible de plein pied avec une bonne gaine d’extraction de 400mm. Pour Afrik’N’Bowl nous recherchons des espaces entre 30 et 60 m2 de plein pied sans nécessité d’extraction.

Quel est le montant d’un projet AFRIK’N’FUSION hors immobilier ?

Un Afrik’N’Fusion c’est entre 140k€ et 180k€ ce qui représente : les travaux d’aménagement, le mobilier et l’équipement d’un restaurant type. Pour un Afrik’N’Bowl nous tournons autour de 40k€ à 60k€.

Quel est ton objectif d’ouverture à court et moyen terme en France et envisage tu t’exporter la marque à l’international ?

L’idée est d’avoir une quarantaine de restaurants en France dans des grandes villes principalement. Et oui, l’international est plus qu’envisagé. Nous avons récemment ouvert à Londres et bientôt Casablanca. Nous prévoyons d’ouvrir à Marrakech, Bruxelles et Barcelone. Pour Afrik’N’Bowl étant donné la facilité de mise en place, nous espérons doubler nos chiffres et visons 4 ouvertures pour 2020.

Merci beaucoup Kader et félicitation pour tout le chemin parcouru ! Vous souhaitez proposer un emplacement ? Rendez-vous sur UnEmplacement.com !

 

YAOZ L’ENSEIGNE DE YAOURTS GLACÉS OUVRE SES 3 PREMIÈRES FRANCHISES CETTE ANNÉE

bar a topping

Yaoz est une enseigne de yaourts glacés qui a vu le jour en décembre 2017 à Lyon. La jeune pousse souhaite révolutionner le concept en proposant des produits français et artisanaux. L’enseigne s’appuie sur une recette unique et « Made in France » pour se démarquer et nous régaler. Surfant sur les nouvelles tendances, YAOZ ne cesse d’innover et d’étendre sa gamme de recettes avec toujours le même objectif : la qualité et un visuel coloré « instagramable ». Avec un « Proof of concept » validé, l’enseigne s’attaque désormais au marché de la franchise et comptera 3 nouvelles boutiques cette année. Rencontre avec Justine, fondatrice de l’enseigne Yaoz.

Justine, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours avant YAOZ ?

gamme de contenusAvant de me lancer dans l’aventure Yaoz, j’étais assistante de direction pendant 10 ans chez Vousfinancer.com, une entreprise de courtage en crédit immobilier. À mon arrivée, nous possédions une dizaine d’agences à travers la France et n’avons cessé de nous développer jusqu’à atteindre 170 franchises à mon départ. Mon ancien patron est un entrepreneur dans l’âme. Il a créé une dizaine d’entreprises rattachées à l’activité VousFinancer.com, me permettant d’intervenir sur tous les domaines de la franchise et notamment sur la création de sociétés. Nous avions entre autres, créé une boite qui faisait de la télévision « MaTVImmo », avec laquelle nous proposions des supports en vidéos à de grands groupes bancaires. Il a également ouvert une entreprise de courtage en assurance, un service de communication et nous sommes même devenus un organisme de formation référencés auprès des services d’OPCA. C’est grâce à toutes ces expériences que j’ai pu apprendre et monter en compétences.

Lorsque j’ai annoncé à mon patron que je souhaitais ouvrir un réseau de franchises avec Yaoz, il a immédiatement rejoint l’aventure en devenant mon associé. Mon mari est également en train de rejoindre la partie opérationnelle et s’occupe du recrutement des franchisés. Par ailleurs, j’ai la chance d’avoir des entrepreneurs dans mon entourage, devenus aujourd’hui mes associés. Quand je leur ai fait part de mon projet, leur conseil a été d’ouvrir rapidement des boutiques. Des acteurs du marché dans le domaine des yaourts glacés étaient déjà en place en France, il fallait donc se faire connaître rapidement si nous voulions franchiser la marque. C’est pourquoi nous avons décidé d’ouvrir deux boutiques dès le départ, permettant de tester le modèle sur deux implantations différentes et avoir le recul nécessaire pour l’ouverture des futures franchises. La mise en place du projet a débuté en 2016 et la première boutique a ouvert ses portes en décembre 2017 à Lyon suivie de la seconde en mai 2018 à Grenoble.

Comment t’est venu l’idée de te lancer dans cette aventure, pourquoi avoir choisi les yaourts glacés et à qui s’adresse le concept Yaoz ?

Lors d’un voyage à Dubaï avec mon mari, nous avons découvert une franchise américaine du nom de Yogurtland qui vendait des yaourts glacés. Nous avons tout de suite aimé le concept et avons voulu le développer en France. Une fois rentrés, nous nous sommes renseignés, mais rien ne nous plaisait en termes de goût, ni en termes de concept et pour moi il était évident que nous devions avoir un produit nous appartenant. Ayant travaillé 10 ans dans une franchise l’objectif allait être inévitablement de franchiser notre concept.
Notre clientèle est principalement jeune, 15 – 35 ans en moyenne et connectée. Tous nos produits sont conçus de manière à être « instagramables » afin qu’ils puissent être partagés et mis en avant sur les réseaux sociaux.

Quelles sont les principales difficultés que tu as rencontrées à ton lancement ?

Nous avons évidemment rencontré plusieurs difficultés avant le lancement de notre concept comme pour toute ouverture d’entreprise. La première a été la recherche du nom. Mon avocate, habituée au réseau de franchise me déconseillait de prendre un nom contenant « yaourt », « yogurt » ou même « frozen ». Cela nous a pris 4 mois, mais nous avons fini par trouver un nom qui sonnait bien et après vérifications, nous avons enfin déposé la marque Yaoz.

Nous avons également rencontré des difficultés avec l’urbanisme. Nous avions déposé un dossier pour le local de Lyon en sachant qu’il était classé bâtiment de France. Seulement celui-ci était également inscrit au monument historique et nous ne le savions pas à cette époque, c’était donc un permis de construire que nous devions déposer et non une demande d’agencement. Les démarches ont pris du temps et ont évidemment retardé le projet, mais heureusement nous avons finalement pu ouvrir.

Nous avons rencontré pas mal de complications au début de notre aventure, mais malgré tout cela, la principale difficulté reste la concurrence. Nous sommes une jeune entreprise et nous commençons tout doucement à nous faire connaître. Nous sommes fiers d’avoir été les précurseurs de la Bubble Gaufre qui a depuis été développée et démocratisée. La compétition est rude, il faut sans cesse se renouveler et faire face aux difficultés du quotidien, mais cela fait partie du lot de chaque entrepreneur. Il faut apprendre et se battre, c’est ce qui fait le charme d’entreprendre !

D’où viennent les ingrédients qui composent vos yaourts ? Travaillez-vous en collaboration avec des producteurs ?

Nous avons eu la chance de trouver une société située dans le Sud de la France qui crée sa propre recette de yaourt. Notre future partenaire, ingénieure agroalimentaire de formation souhaitait concevoir un produit qui lui corresponde, nous nous sommes donc bien trouvées et lui avons donné nos consignes afin d’élaborer notre recette de yaourt glacé. Entre les tests gustatifs, les changements de textures et autres, la fabrication du produit a mis environ 6 mois, mais nous avons finalement trouvé LA recette. Nous avons conçu notre produit « made in France » contrairement à nos concurrents historiques qui n’ont eu d’autres choix à l’époque que de passer par des industriels italiens.

Concernant nos toppings, nous avons entre 20 et 25 garnitures différentes et entre 5 et 6 fruits frais de saisons. Nous passons par des industriels pour tout ce qui est Kinder Bueno, bonbons et autres produits de grandes distributions et faisons appel à des producteurs locaux pour nous fournir en fruits et coulis.

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J’ai vu que vous proposiez des « bars à yaourt glacé » pour les entreprises et les particuliers lors de réceptions, séminaires, anniversaires … L’évènementiel est-il une part importante de ton activité ?

En effet, c’est un service que nous avons mis en place dès le début et qui a été beaucoup sollicité notamment pour des évènements professionnels. Nous avons par exemple participé à la soirée Sephora faite en l’honneur de leurs clients gold ou encore à la soirée de lancement de la classe A chez Mercedes Benz ne comptant pas moins de 500 invités. Malheureusement et malgré ce succès, en termes de logistique c’est assez prenant, il nous est nécessaire d’avoir une machine avec un débit suffisamment important afin de répondre aux demandes et pour cela nous sommes obligés de louer un camion avec hayon, imposant évidemment des frais logistiques et de livraison très importants.

Nous ne sommes pas contre poursuivre ce service mais pour une question de logistique et de rendement, nous acceptons désormais principalement les demandes en périphérie de nos boutiques et pour des évènements comprenant minimum 100 à 150 personnes. Pour les demandes quotidiennes comme un mariage ou un évènement privé, nous passons par un traiteur local à qui nous prêtons nos machines et vendons nos yaourts, il s’occupe du service et de la prestation.

YAOZ a également développé plusieurs concepts autour d’un produits chauds, de boissons fraîches et même une offre salée depuis peu. Comment se passe l’élaboration de nouvelles idées de recettes ? Qu’as-tu prévu ensuite ?

Ce qui nous plaît beaucoup dans cette aventure c’est l’élaboration de nouvelles recettes. Nous sommes en constante réflexion pour trouver des idées qui puissent satisfaire nos clients et hormis les inconditionnels fans de yaourts glacés à toute heure, il nous fallait une offre pour chaque saison et notamment les périodes plus fraîches. Nous avons donc mis en place très tôt un espace coffee shop proposant diverses boissons chaudes afin de compléter nos offres en ayant un business modèle qui soit rentable toute l’année. Nous avons pris les mêmes machines que dans les corner Starbucks pour offrir des cappuccinos ou des cafés lattés avec une qualité de mousse incomparable. Nous avons aussi élaboré une nouvelle recette gourmande qui plaît beaucoup, le « Café Croc ». Nous faisons également des Smoothies, des milkshakes et des Bubble Tea que nous concevons avec des perles de fruits plutôt que de la Tapioca. Depuis 1 mois et demi environ nous proposons une offre salée sur laquelle nous avons travaillé durant 2 ans. Le but était d’élargir notre gamme d’offres tout en restant cohérent avec notre produit de départ. Nous proposons actuellement deux recettes salées, la Bubble gaufre avocat-saumon et la Bubble gaufre à la raclette qui ne sera bientôt plus disponible mais qui reviendra évidement cet hiver et nous travaillons actuellement sur d’autres recettes salées afin de pouvoir proposer 3 offres différentes toute l’année.

Comment as-tu géré la crise sanitaire l’année dernière ? Êtes-vous resté ouvert ou étiez-vous forcés de fermer vos portes au public ? Avez-vous dû mettre en place des mesures particulières et quel impact cette crise a-t-elle eu sur vous ?

cafe

Nous avons fermé nos portes en mars 2020, mais comme nous ne sommes pas classés dans la catégorie restauration, nous avons pu rouvrir mi-mai. Les 15 premiers jours ont été poussifs, les gens restaient réticents à se balader librement dans les rues. Au mois de juin dès la réouverture des restaurants nous avons pu retrouver notre vitesse de croisière. Nous sommes dans un quartier très touristiques habituellement, et malgré l’absence de touristes nous avons réussi le pari de maintenir un CA équivalent avec uniquement les locaux et notre clientèle lyonnaise. Nous faisons la majeure partie de notre CA en fin d’après-midi et en soirée quand les gens se promènent dans le centre de Lyon, nos horaires d’ouvertures vont de 13h-13h30 à minuit-1h.

Nous avons ensuite dû refermer au 2e confinement fin octobre mais heureusement cette période est généralement assez calme pour nous et notre fermeture annuelle a lieu chaque année au mois de janvier pour 3 semaines. Lorsque nous avons rouvert fin janvier, nous avons eu la chance d’avoir un mois de février ensoleillé entraînant directement une hausse de 46% de notre CA par rapport à l’année précédente. L’avantage de notre commerce est que nous faisons principalement de l’emporter, notre clientèle est ainsi habituée à ce mode de consommation rendant possible la mise en place des mesures sanitaires et des gestes barrières. Et malgré cette crise nous avons su nous adapter et continuer à avancer.

Combien coûte un magasin, quel type de franchisé recherches-tu et comment les accompagnes-tu ?

Les premiers franchisés sont cruciaux, ils participent au développement et au socle de la marque. Nous souhaitons recruter des personnes capables de porter les valeurs de Yaoz, qui aiment les produits et adhèrent au concept. Grâce aux campagnes d’adwords que nous réalisons, nous récupérons des leads et recevons de nombreuses demandes à la franchise. Mon associé Nicolas se charge de trier les dossiers, recontacter les profils intéressants et de les inviter ensuite sur notre point de vente pour les rencontrer et leur faire goûter nos produits. Il leur faut observer l’organisation interne et comprendre le fonctionnement global et les particularités de la restauration rapide. Nous avons une clientèle jeune qui cherche à passer de bons moments et à être servie dans la plus grande convivialité, nous recherchons donc des partenaires avec cet état d’esprit. Sur le plan financier, une ouverture représente un coût global de 80 à 100 000€ hors immobilier et nous demandons un apport personnel de 30 000€ minimum.

Sur quel secteur recherches-tu en ce moment et quels types de locaux vises-tu ? As-tu besoin de quelque chose de particulier pour t’installer ?

yaourtNous avons trouvé le local pour Amiens et Chambéry et recherchons actuellement à Bordeaux, dans le quartier St Roch de Montpellier et prochainement à Paris. Nous visons des emplacements dans un quartier dynamique qui s’anime en soirée et proche des bars et restaurants avec si possible un mixte entre touristes et clientèle de quartier. Pour ce qui est de la surface et du loyer, nous recherchons entre 50 et 100 m2 avec un loyer d’environs 20 – 25 000 € / an en fonction des villes.

Quels sont tes projets pour cette année et les années à venir ?

Pour cette année nous visons 2 à 3 ouvrir en franchise et 6 à 7 l’année prochaine. Afin d’accélérer notre développement, nous allons également participer au salon de la franchise à Paris cette année. En ce qui concerne nos produits nous continuons à travailler sur de nouvelles offres inédites et réfléchissons à d’autres canaux de distribution comme des corner ou directement au sein de pôles de loisirs (campings, villages vacances…) Comme tu le vois, on ne chôme pas et on regorge d’idées !

Merci Justine pour toutes ces informations. Nous te souhaitons un bon développement.
Vous souhaitez proposer un emplacement à Justine, Rendez-Vous sur UnEmplacement.com

 

Melting Pot, le premier concept de Food Court intégré

Melting Pot, c’est le nouveau concept de restauration qui vient d’ouvrir ses portes pour le plus grand plaisir des habitants de Bagnolet. Un food court innovant au design branché, tel est le concept de ces deux fondateurs,  Sofiane BENKADDAR & Alexandre von MEHKS deux passionnés par l’univers de la street food. Au menu, originalité et authenticité porté par le meilleur de la cuisine du monde : Thaïlandaise, Française,  Indienne & Italienne. Fort de ce premier succès, les deux associés cherchent déjà les deux prochaines adresses pour accélérer leur développement et imposer le concept. Rencontre avez ces deux jeunes entrepreneurs aussi visionnaires que sympathiques.

Sofiane et Alexandre, vous venez de créer l’enseigne de restaurant Melting Pot, pouvez-vous nous expliquer les spécificités de votre concept ?

Sofiane : Melting Pot est la première enseigne de Food Court intégré. Contrairement à un food court traditionnel ou les différents boxes de restauration appartiennent à des opérateurs indépendants, chez Melting Pot, toutes les cuisines et le personnel font partie de notre restaurant. Vous vous retrouvez dans un seul et même lieu ou plusieurs univers culinaires venant des 4 coins du monde se côtoient : Italie, Thaïlande, France et Inde. Tous nos plats sont fait maison, à la minute et avec des ingrédients frais. Pour autant nous n’avons pas une carte à rallonge, nous avons sélectionné une short-list des best-sellers de chacune de ces cuisines. Concrètement comment ça se passe ? Vous commandez sur des bornes à l’entrée puis vous allez vous assoir. Une fois votre commande prête, on vous appelle pour venir la récupérer au boxe sur lequel vous avez commandé. Ainsi, nous sommes capables de vous proposer des repas faits maison, à la commande, en un temps record et à des prix accessibles.

Alexandre : Fini donc les débats avec vos amis, collègues ou famille pour choisir le restaurant ou la spécialité. Ici il y en a pour tous les goûts, chacun commande ce qui lui plaît. C’est l’avantage du food court, on peut y venir tous les jours et toujours trouver de quoi satisfaire ses envies. C’est donc un concept hybride entre restauration rapide et restauration traditionnel : on a la rapidité d’un restaurant rapide, mais la qualité et le décor d’un restaurant traditionnel. Par ailleurs, notre Maître mot chez Melting Pot : l’obsession du client. Il est pour nous primordial d’avoir un accueil irréprochable et d’offrir une excellente expérience client.

Comment vous est venue cette idée, et quel est votre parcours à tous les deux ?

Sofiane : Après 17 années passées dans le milieu de la restauration à occuper différents postes à responsabilité au sein de grands groupes comme le Groupe Bertrand, Groupe Le duff, Amrest etc… j’ai nourri l’envie de créer mon propre restaurant. Lorsque j’ai rencontré Alexandre et que l’on s’est rendu compte de cette passion commune, l’idée nous est venue de nous associer pour créer notre propre restaurant.

Alexandre : Pour ma part, je suis dans le milieu de l’immobilier commercial depuis 2010 et cela fait des années que j’implante des restaurants à Paris et en région parisienne. J’avais toujours eu l’idée de me lancer un jour dans la restauration, d’autant plus que j’ai une véritable passion pour la cuisine… C’est lorsque j’ai rencontré Sofiane que j’ai su que c’était le moment de se lancer dans ce nouveau projet, notre complémentarité ne faisant aucun doute.

Sofiane : Lorsque nous avons réfléchis au concept de notre futur restaurant, l’idée du food court ressortait souvent dans nos échanges. Nous avions tous les deux vu ces concepts à l’étranger, qui se font pourtant assez rares en France. Nous aimions beaucoup le côté convivial et pratique de ces endroits et nous voulions nous en inspirer.

Alexandre : Il se trouve que dans un food court traditionnel, l’absence de notion de fonds de commerce, et le partage des charges et des espaces communs par plusieurs opérateurs indépendants rendent les choses plus difficiles et freinent souvent les candidats. Nous avons donc réfléchi à une solution pour allier l’expérience du food court, et la facilité de déploiement du concept. C’est cette réflexion qui a donné naissance au concept Melting Pot.

Pouvez-vous nous parler de la genèse de ce projet et pourquoi avoir choisi la ville de Bagnolet pour lancer ce premier restaurant ?

Alexandre : Lorsque nous avons décidé de nous associer avec Sofiane, nous étions au début de la crise du Covid, et le restaurateur qui avait réservé le local de Bagnolet a voulu se retirer du projet et m’a demandé de lui trouver un repreneur. J’étais pour ma part déjà convaincu par cet emplacement sur lequel je travaillais depuis des années, et je l’ai donc proposé à Sofiane.

Sofiane : Pour un premier lancement, je voulais que l’on trouve un local qui cochait toutes les cases et j’ai tout de suite eu un coup de cœur pour ce local. Tous les ingrédients sont présents et à proximité immédiate : transports (métro, bus), nombreux hôtels, bureaux, logements, étudiants… rien ne manque, ce qui est rare !

Pourquoi « Melting Pot », d’où vous est venu l’idée du nom ?

Alexandre : Le concept du food court est de réunir des spécialités culinaires venues d’origines diverses. C’est cette image de brassage culturel que nous souhaitions incarner avec notre nom. Nous voulions créer un restaurant pour tout le monde, ouvert à tous. Le nom Melting Pot qui signifie « lieu de brassage humain », nous a paru parfait pour représenter cette idée.

Sofiane : On retrouve d’ailleurs cette image aussi bien dans notre équipe que dans notre clientèle qui est très diverse. Nous avons des employés venant d’origines et de milieux sociaux différents, tout comme nos clients ; qui sont aussi bien des étudiants, des familles, des actifs… Le multiculturalisme, c’est une vrai fierté pour nous, d’ailleurs le slogan de Melting Pot l’illustre parfaitement : « Ici, vous êtes chez vous ! ».

En entrant chez Melting Pot, la première chose quoi nous frappe c’est la décoration, plusieurs styles et cultures y sont représentés, pourquoi ?

Sofiane : Là aussi nous souhaitons faire voyager nos clients. Le concept est inspiré du street food, nous avons donc choisit un décor de rue. On y retrouve par exemple un ciel bleu et des nuages au plafond, un graffiti unique, des plaques d’égouts, un marquage au sol, des panneaux de signalisations routiers… Tous ces détails ont pour but de plonger nos clients dans une ambiance « street food ». Concernant l’espace restauration, chaque boxe à sa propre identité visuelle et sa propre enseigne : des briques pour le boxe Italien « La Trattoria », des bambous pour le Thaïlandais « Siam Kitchen », des boiseries pour le Français « Le Petit Bistrot » et de la tôle colorée pour l’Indien « Mumbai Central ». Je passe une multitude d’autres petits détails qui font que ce lieu est unique, mais nous n’allons pas tout dévoiler ici ! Le mieux est de venir voir de vos propres yeux ! D’ailleurs il nous arrive souvent – bien que l’immeuble soit neuf – que nos clients nous disent que le restaurant à une âme et que l’on s’y sent bien ! Ces retours sont vraiment gratifiant et nous touchent beaucoup.

Alexandre : C’est vrai, ce dernier point nous fait d’autant plus plaisir que nous nous sommes vraiment beaucoup investi. Sofiane et moi avons été quasiment tous les jours sur le chantier et n’avons pas compté nos heures. Nous avons eu la chance d’avoir à nos côtés une équipe de travaux génial et nous avons toujours écouté les conseils et les idées des uns et des autres sans pour autant avoir fait appel à un architecte d’intérieur. C’est dans cet esprit participatif à l’image de notre restaurant que la décoration de Melting Pot est née. À l’arrivée nous avons un restaurant plus beau que nous aurions pu l’imaginer. J’en profite pour remercier à nouveau toute notre équipe sans qui nous ne serions pas là aujourd’hui !

Vous proposez plusieurs cuisines Italienne, Thaïlandaise, Française et Indienne. Comment réussis-tu à proposer autant de spécialités différentes tout en proposant une qualité irréprochable à tes clients ?

Sofiane : Nous avons énormément travaillé sur la configuration de notre cuisine, des équipes et du mode de fonctionnement en amont de notre projet. Nous avons fait et refait nos plans des dizaines de fois avant de trouver la configuration optimale, car effectivement, proposer autant de spécialités culinaires en un temps record et avec un rendu qualitatif représentait un vrai défi.

Alexandre : Notre organisation nous permet d’être à la fois rapide et efficace en cuisine, avec des brigades dédiées à chaque boxe et un espace pensé au millimètre. Nous avons par exemple élaboré des fiches techniques pour chacun de nos plats pour qu’ils puissent être reproduits au mieux par nos équipes afin de s’assurer d’un niveau de qualité optimal et constant. Il est primordial pour nous que nos clients bénéficient de la même expérience qualitative à chaque fois qu’ils viennent chez Melting Pot, peu importe le jour ou l’heure, et le restaurant.

Le principal problème des Food-Court c’est d’arriver à manger tous ensemble et en même temps. Comment ça se passe chez toi si un même groupe décide de manger chacun une spécialité différente ?

Alexandre : L’organisation du service chez Melting Pot est unique en son genre, gérée par des écrans et un driver de salle qui joue le rôle de chef d’orchestre et synchronise les commandes entre elles. Nous ne pouvons par contre pas tout vous dire ici, cela fait partie des secrets du savoir-faire de Melting Pot que nous avons pensé et perfectionné ces derniers mois…

Le restaurant à ouvert ces portes il y a quelques semaines, comment s’est passé l’ouverture et quels ont été les premiers retours ?

Sofiane : Effectivement, après environ quatre mois de travaux, notre restaurant de Bagnolet à ouvert au public le 5 Novembre 2021 soit il y a moins de trois mois. L’ouverture s’est très bien passée et les chiffres sont au-delà de nos espérances, malgré le fait que nous ayons ouvert sans aucune publicité ni marketing et en plein pic sanitaire.

Alexandre : Nous avons choisi d’ouvrir en douceur pour nous assurer que tout allait bien avant de communiquer davantage, notre objectif étant de ne surtout pas décevoir notre clientèle. Il semblerait que nous ne nous soyons pas trompés, car jusqu’à présent les retours des clients sont excellents. Cela nous encourage vraiment pour la suite ! Nous sommes plus motivés que jamais !

Je crois savoir que vous souhaitez ouvrir d’autre restaurant rapidement, pouvez-vous nous en dire plus ?

Alexandre : Effectivement, nous avons une grande ambition pour Melting Pot et la volonté de multiplier les ouvertures. Nous sommes convaincus qu’il y a un grand potentiel de développement pour ce nouveau concept de restauration. Pour le moment, nous prévoyons une à deux ouvertures en 2022 en Ile-de-France.

Sofiane : Notre concept ne ressemble à aucun autre et nous pensons qu’il a sa place dans de nombreuses villes. Nous aimerions voir des Melting Pot partout en France dans les prochaines années, mais chaque chose en son temps. Nous avons vu trop de gens vouloir aller trop vite et se bruler les ailes, nous ne voulons pas reproduire cette erreur.

Quelles villes vises-tu en priorité et quels sont tes critères d’implantation ?

Sofiane : Nos trois critères principaux sont :

  • Visibilité : une grande façade avec un flux voitures et/ou piétons important
  • Mixité de la zone de chalandise : nous ne voulons pas dépendre d’un type de clientèle en particulier, nous souhaitons préserver cette image de multiculturalisme au travers de la diversité de notre clientèle
  • Accessibilité : nous cherchons à être facilement accessible en transports en commun et/ou en voiture

Alexandre : Concernant les critères techniques, nous visons des surfaces de plus de 250 m² minimum, avec extraction. En ce qui concerne les villes, la liste est longue, mais pour le moment nous nous concentrons sur la région parisienne.

Quelles sont vos objectifs à court et moyen terme, souhaitez-vous lancer une chaine de restauration et pourquoi pas à terme franchiser ?

Alexandre : Oui, nous souhaitons qu’à terme Melting Pot devienne une enseigne connue partout en France, mais pour le moment nous souhaitons ouvrir nos premiers restaurants en succursales avant d’ouvrir la porte à d’éventuels futurs franchisés. Il est indispensable que nous sachions avoir la même qualité de service dans tous nos établissements avant de penser à la franchise. Nous ne souhaitons pas bruler les étapes.

Sofiane : Cependant, dans un second temps nous passerons très probablement par ce modèle auquel nous croyons, particulièrement pour nous développer en province et à l’étranger. Mais comme le dit Alexandre, il y a des étapes à franchir avant cela, il faut se structurer, centraliser nos opérations et bien étoffer nos équipes…

Alexandre & Sofiane : Merci à vous Kevin & Aurelien de nous avoir donné la chance de nous exprimer sur votre blog et bravo encore pour ce que vous faites, votre nouveau site et vos évènements sont vraiment géniaux, bravo !

Adresse : 43 Av. du Général de Gaulle, 93170 Bagnolet
Site Web : www.melting-pot.com
Instagram : www.instagram.com/meltingpotfoodcourt
Facebook : https://www.facebook.com/Melting-Pot-Food-Court-205231394849137
Linkedin : https://www.linkedin.com/company/melting-pot-food-court/

Pizza Time & Pepper Grill s’ouvrent à la franchise

L’enseigne a vu le jour il y a maintenant 20 ans, portée par son fondateur Stephane Agac, cet autodidacte a d’abord commencé sur les marchés avant de se lancer dans la restauration rapide. L’absence de concurrents dans sa ville d’origine fini par convaincre cet entrepreneur alors âgé de 23 ans de franchir le pas. Il ouvre sa première pizzeria en février 1999 à Goussainville dans le Val-d’Oise en banlieue parisienne. Le succès est immédiat, et repose principalement sur des ingrédients de qualité et une opération marketing terriblement efficace et innovante pour l’époque « 1 pizza achetée/1 pizza offerte ». Cette offre deviendra quelques années plus tard l’un des standards du secteur.

Stephane, raconte-nous tes débuts et comment es-tu passé d’une pizzeria à 45 aujourd’hui ?

Le 1er magasin a tout de suite bien fonctionné, on a donc voulu continuer sur notre lancée. Un an plus tard on a ouvert à Garges-lès-Gonesse, c’est à partir de ce moment-là que des personnes ont commencées à s’intéresser à la marque. Au début c’était principalement des amis et des salariés, c’est avec eux que nous avons grandi et ouvert nos premiers restaurants sous licence de marque. Les années ont suivi et le bouche à oreille aussi, on est monté progressivement à 10 points de vente, passé ce cap on a très vite voulu avoir notre propre identité on a donc uniformisé l’ensemble des restaurants (charte graphique, boîte à pizza, décoration…). C’était très important, notamment pour nous différencier de la concurrence. Puis, il y a 10 ans à l’ouverture de notre 15e restaurant, on a décidé d’ouvrir notre propre centrale d’achat. C’est un tournant important dans l’évolution du groupe, avoir sa propre centrale c’est l’assurance d’obtenir des prix beaucoup plus compétitifs mais surtout de maîtriser la qualité des produits. Au début ça n’a pas été facile, la trésorerie, le stock, les approvisionnements… c’était de nouvelles difficultés qui sont venues s’ajouter à la gestion quotidienne des restaurants. Au fur et à mesure, nous avons réussi à nous structurer et de plus en plus de personnes nous ont sollicités pour rejoindre la marque. C’est à ce moment-là que notre développement s’est vraiment accéléré.

Selon toi, quelle est la force de l’enseigne et qu’est-ce qui te distingue de la concurrence ?

On mise tout sur la qualité des ingrédients. C’est extrêmement important pour nous, d’ailleurs c’est pour cela qu’on a ouvert notre propre centrale d’achat. À l’époque, les fournisseurs n’étaient pas capable de répondre à nos demandes notamment en ce qui concerne les produits frais. On a donc cherché par nous-même des solutions. Je suis devenu un expert en mozzarella ! (rire), c’est très difficile d’en trouver de bonne qualité j’en ai goûté plus de 200 avant de choisir la bonne ! Notre sauce tomate vient d’Italie, la farine de France… On fait très attention à la qualité et à la provenance des produits. Concernant l’atmosphère et la décoration, on fait en sorte que nos points de vente soient les plus chaleureux et conviviaux possible. Quand nos concurrents misent sur la livraison, nous on s’oblige à toujours proposer un minimum de places assises. Le mixe est quasiment identique entre le sur-place, l’emporter et la livraison. On a également développé nos propres produits, comme la « slice » une part de pizza cuite à la minute grâce à un moule breveté, quand la grande majorité de nos concurrents cuisent une pizza entière et découpe des parts. Ce plat a été spécialement pensé pour les étudiants qui représentent une part importante de notre clientèle. Leur ticket moyen n’est pas forcément très élevé, ils se tournent donc logiquement vers les Kebabs qui offrent un rapport quantité/prix très intéressant. On a souhaité leur proposer une alternative avec un menu complet à 5€95 : une part de pizza, un accompagnement et une boisson.

Où en es-tu dans ton développement, tu t’es lancé en franchise très récemment, tu comptes ouvrir combien de magasin ?

On était sur une tendance de 5 magasins par an quand nous étions en licence de marque, aujourd’hui avec l’ouverture à la franchise on espère doubler ce chiffre. On commence à peine à communiquer sur les principaux canaux de recrutement, mais déjà les retours sont excellents. Nous continuerons principalement à mailler l’Île-de-France, surtout la première et la deuxième couronne. On va également ouvrir à l’international avec un premier test à Dakar au Sénégal. Nous avons réalisé plusieurs études de marché suivies d’une visite sur place, j’ai tout de suite été séduit et convaincu par le potentiel, mais surtout par la qualité humaine et entrepreneuriale de nos partenaires. C’est un projet très intéressant, paradoxalement la pizza est un plat très apprécié au Sénégal mais peu de chaînes y sont implantées. Le restaurant sera très bien placé, le local commercial fait 600 m² plus une terrasse, il est actuellement en travaux et ouvrira dans deux mois.

Comment se passe ton process de recrutement, qu’est-ce qu’il te faut et combien de temps mets-tu pour ouvrir un point de vente ?

Nos process sont rapides. Quand un candidat s’intéresse à l’enseigne il remplit un formulaire, puis s’ensuit d’un appel téléphonique et d’un rendez-vous physique. La décision finale est prise en commission. Il faut compter deux semaines en tout, on active ensuite la recherche du local commercial et la formation. Les recherches s’orientent principalement dans les secteurs où nous sommes le moins présent, comme dans l’ouest parisien ou dans l’Essonne. On recherche principalement des emplacements numéro 1 en location pure (sauf cas exceptionnel). Le local commercial doit faire au minimum 80 m2 en rez-de-chaussée, l’extraction est bien sûr obligatoire. Les axes entrants à proximité immédiate des centres villes sont privilégiés, mais ça ne nous empêche pas de regarder en hypercentre, nous allons d’ailleurs ouvrir nos premiers points de vente parisiens prochainement. A Paris la concurrence est féroce et les prix beaucoup plus élevés mais je suis convaincu que nous y avons notre place.

Tu as lancé une deuxième enseigne Pepper Grill, dis-nous-en plus.

On a remarqué qu’il y avait très peu de nouveaux concepts familiaux dans les banlieues et zones populaires. Nous avons donc décidé de lancer Pepper Grill, un restaurant fast casual où on y retrouve des produits frais comme des hamburgers maison, des plats de type « brasserie » ou encore des tortillas qui est l’une de nos spécialités. On a d’ailleurs créé une presse et un four spécialement pour cela, on est capable de faire du pain tortilla frais à la minute. Le pain, c’est le premier aliment que tu mets dans la bouche, il est donc important qu’il soit de bonne qualité et le faire sur commande change tout. Comme pour Pizza Time, on travaille beaucoup sur la qualité des produits.

Une autre de nos spécialités c’est la rapidité du service, les gens mangent à table mais ne doivent pas attendre plus de 10 minutes. On associe l’ambiance et le service d’un restaurant traditionnel avec la rapidité d’un fast food. Il ne faut pas oublier qu’un client qui rentre dans ton restaurant c’est avant tout un client qui a faim et on se doit de le servir rapidement. En ce qui concerne la décoration, on a voulu marquer les esprits de façon originale, tu trouveras par exemple une voiture coupée en deux ou une aire de jeux pour les enfants.

Comment développes-tu l’enseigne, en propre ou en franchise et quels types de locaux recherches-tu ?

On ouvre uniquement en franchise. Aujourd’hui, il y a quatre Pepper Grill dont deux en propre : Saint-Ouen-l’Aumône, Chelles, Gonesse et Garges-lès-Gonesse. Trois autres arrivent bientôt, ils sont en travaux. Le coût moyen d’un Pepper Grill s’élève à 200 000 euros hors immobilier pour un local commercial allant de 150 à 200 m² en rez-de-chaussée, ce qui représente 60 places assises (notre minimum). Opérationnellement, il faut compter 10 employés, la livraison est déléguée à Uber Eats et Deliveroo. Concernant nos critères d’implantation, on s’oriente cette fois principalement sur du retail park. On vise toujours la 1ère et 2ème couronne notamment dans le 93 et le 95. Pour les centres-villes, on regarde en sortie de gare ou à proximité des facultés, universités et pôles étudiants.

Merci Stephane pour ton accueil et ta générosité, nous te souhaitons le meilleur pour la suite. Site web: https://pizzatime.frhttps://pepper-grill.com. Un local commercial à proposer ? rendez vous sur UnEmplacement.com.

Père & Fish les rois du burger gourmet de poisson

@Romain Buisson Photographe

Antony, Alex, Charles et Ava, quatre amis originaire du sud de la France se rencontre en 2016 sur les bancs de l’école. Ces quatre jeunes entrepreneurs ont l’idée de créer la première chaîne de restauration rapide de poisson, notamment en popularisant et réinventant le burger gourmet de poissons. Trois ans plus tard et leur diplôme en poche, ils montent ouvrir leur premier restaurant à Paris. Fort de ce premier succès, cette équipe de choc voit grand et cherche déjà un second établissement. Rencontre avec Antony l’un des co-fondateurs à l’origine de l’idée.

Antony raconte-nous ton parcours, d’où viens-tu ?

Je suis originaire du sud de la France, Toulon plus précisément et issu d’une famille méditerranéenne. Chez nous on est poissonnier de père en fils, c’est donc naturellement que j’ai grandi dans la poissonnerie de mes parents. Dès l’âge de huit ans, je rendais la monnaie et donnais les poissons. J’ai vu ma mère le cuisiner sous toutes ses formes et mon père le vendre avec amour et passion. J’ai vraiment été mordu par cette culture, même si je ne voulais pas devenir poissonnier j’ai très vite su que je resterai dans ce domaine. J’ai intégré une école de commerce en 2012, Skema Business School à Sophia Antipolis dans le but de pouvoir entreprendre à ma sortie. La formation a durée trois ans dont un an de césure entre les deux masters. Pendant cette année, je suis monté à Paris faire des stages, mais très vite j’ai compris que je n’étais pas fait pour travailler dans de grands groupes. En dernière année j’ai choisi le master « entreprenariat et innovation », j’y ai retrouvé mes trois amis qui deviendront quelques mois plus tard mes associés. Pour cette dernière année, on devait choisir un projet entrepreneurial à présenter, je me suis dit: « c’est le moment ». Je leur ai donc proposé de travailler avec moi sur le sujet. Ava est corse et Alex niçois autant te dire que le poisson ils connaissent et Charles a une appétence particulière pour l’entreprenariat et la cuisine en générale.

On se lance alors dans ce qui allait être une chaîne de restauration rapide type « street food » basée sur le poisson frais. Au début on a eu plusieurs idées, on ne savait pas trop comment l’amener, puis on s’est dit tout simplement: « quel est le premier produit vendu en street food ? Le burger ». On a fait nos études de marché et on s’est vite rendu compte que mise à part quelques concepts, personne n’était réellement spécialisé dans le burger de poisson de type gourmet. Dans ma famille on est poissonnier de père en fils, « Père & Fish » le jeu de mot arrive vite, le nom est trouvé. En décembre on passe à l’oral et on cartonne, les business angels nous encouragent et notre enseignant nous inscrit au concours « challenge pépites France » qu’on remporte. Ce concours débouche vite sur un autre, « 100 jours pour entreprendre », dans lequel on se retrouve premier lauréat. La fin de l’année arrive et on obtient notre diplôme, on réfléchit et on décide de tenter l’aventure en montant à Paris pour concrétiser ce projet, c’était le moment ou jamais.

Comment quatre sudistes fraîchement sortis de l’école arrivent à Paris et ouvre un an plus tard leur premier restaurant ?

En arrivant à Paris notre mission était d’emmagasiner le plus d’expérience possible et d’étoffer notre réseau tout en travaillant à côté pour se former. On a rencontré Alexandre Roudeau, fondateur d’émergence concept, un incubateur pour jeunes restaurateurs. Il a cru en nous et nous accompagné, on a pu affiner et mettre en place nos process et notre concept. On a également fait la rencontre d’un concepteur culinaire qui nous a aidé à améliorer nos recettes en les « gourmetisant » ; même la recette familiale de l’aïoli de ma mère y est passée (rire). On s’est également mis en recherche de fonds, au départ on avait 34 000€ à nous quatre, mais on a réussi à réunir près de 134 000 € principalement grâce à nos proches et divers prêts d’honneurs et dotations. Une fois l’apport constitué on s’est reparti les rôles, moi je m’occupais principalement de la recherche du local commercial, des finances et du juridique. Ava se chargeait de constituer l’offre et des achats. Charles s’occupait de la partit RH et du recrutement, et enfin, Alex prenait en charge la communication et le digital. On a mis six mois pour trouver le bon emplacement, les midis on se baladait pour repérer les rues et les quartiers, on n’a pas chômé. On a repéré un local commercial dans le 9e arrondissement, l’ancien Huabu ; mais complètement hors budget. On a quand même voulu faire une visite et heureusement car on a eu LE coup de cœur. Le local était en bon état on a donc pu réajuster notre budget travaux et après quelques négociations on a signé. Les travaux ont duré tout l’été et le 3 septembre 2018 au 67 Rue du Faubourg Poissonnière, tout un symbole (rire) le premier Père & Fish à ouvert.

Le burger de poisson c’est atypique quelle clientèle vises-tu ?

Au départ on pensait attirer les « bobos » ou les CSP+ du midi qui voulaient manger du poisson gourmet un peu healthy, mais très vite, on s’est rendu compte qu’on attirait une autre clientèle : à la fois populaire, de bureau, mais aussi familiale et même de banlieue. Il n’est pas rare de recevoir des parents qui à travers nos burgers cherchent à faire goûter et aimer le poisson à leurs enfants. On a également la chance d’avoir un produit multiculturel qui s’adapte bien et outrepasse les spécificités religieuses, ce qui n’est pas le cas de la viande par exemple. Donc pour répondre à ta question, aujourd’hui on a une clientèle très variée et j’en suis le plus heureux.

Justement en parlant de poisson, fait nous-rêver, présente nous ta carte.

On a trois formules : 13.50€ (burger + accompagnement), 15€ (burger + accompagnement avec une boisson ou un dessert), et 18€ (burger + accompagnement avec une boisson et un dessert) et cinq burgers différents dont un végétarien.

  • L’écossais : un saumon d’Ecosse Label Rouge snacké à la plancha, oignons confits, mâche, savora, chips de manioc, coleslow Père & Fish et sa sauce barbecue maison
  • Le classique, notre best-seller et l’unique offre panée : un poisson à chair blanche selon arrivage et sa panure maison au corn flakes, oignons frits, trévise rouge ciselée, pickles de concombres & d’oignons rouge, sauce crème ciboulette & citron confit.
  • Mr Aïoli : un poisson à chair blanche cuit à la vapeur, oignons confits, roquette, pickles de courgettes, chips de manioc accompagné de sa mayonnaise maison à l’ail et à la ciboulette.
  • Le végétarien, galette de pomme de terre au piment d’Espelette, oignons confits, mâche, pickles de carottes et courgettes accompagné de sa mayonnaise maison.

On a également un burger de saison qui varie chaque mois, le dernier c’était le « Truité façon tajine », le mois d’avant le « Corsé Burger » avec du chorizo et sa sauce rouille. Comme tu peux le remarquer, on a une carte complète et évolutive, on propose trois types de cuissons différentes et tout est fait maison y compris les frites.

@Romain Buisson Photographe / Monsieur Aioli & Salade Père & Fish

Après huit mois d’activité vous souhaitez déjà ouvrir un nouveau restaurant, comment se passe les recherches ?

Ca se passe bien même si on a pas encore trouvé le bon emplacement, on aimerait ouvrir après l’été. On vise un quartier mixte qui réunit les mêmes critères que le premier. Je pense notamment à Bastille, la rue de la roquette nous plait bien mais aussi des quartiers de bureaux comme Opéra, la Madeleine ou encore Montorgueil. Ce sont des zones centrales où la restauration rapide marche très bien notamment le midi. Mise à part l’emplacement, on va aussi revoir l’agencement et corriger les erreurs du premier. Les zones de production, d’assemblage et de cuisson vont être complètement repensées pour améliorer et optimiser notre temps de préparation. Il nous faut donc un local commercial de 60 m² minimum en rez-de-chaussée et un sous-sol d’au moins 30m² et bien sûr une extraction. Concernant l’aspect financier, on privilégie les rachats de fonds de commerce (ou droit au bail) plutôt que des locations pures. Cette option nous permet d’avoir un loyer plus faible. On vise 3 500 euros par mois charges comprise et 400 000 euros pour le fonds de commerce. Mais cela peut varier en fonction de l’opportunité, de l’emplacement et de l’état du local commercial, on reste flexible et à l’écoute du Marché. Pour l’emplacement, on regarde aujourd’hui exclusivement en centre-ville, même si les centres commerciaux et le travel retail nous intéresse, je suis certain qu’on y a notre place mais pour le moment les loyers sont trop élevés pour nous.

Comment vois-tu l’avenir pour Père & Fish ?

On a de grosses ambitions, mais on préfère y aller étape par étape, même si je pense que le deuxième restaurant va débloquer beaucoup de choses, notamment en ce qui concerne notre développement. Je ne veux pas mettre la charrue avant les bœufs mais on s’imagine aller très loin, beaucoup de gens aiment le poisson on peut donc envisager d’ouvrir un Père & Fish partout en France mais aussi à l’étranger comme en Asie au Moyen Orient ou dans les pays scandinaves. Notre volonté : devenir la référence de la consommation de poisson en restauration rapide.

Toute l’équipe d’UnEmplacement.com souhaite une longue vie à Père & Fish et remercie ses quatre fondateurs pour leur accueil et leur sympathie, bon vent à eux. Site web: https://pereetfishrestaurant.com. Si vous avez un local commercial à proposer, n’hésitez pas à contacter Antony directement sur UnEmplacement.com.

Brother’s Crêpes & Café accélère son développement

Brother’s Crêpes & Café c’est l’histoire de 4 frères bien décidés à révolutionner le monde de la crêpe. Le premier restaurant voit le jour en 2015 à Courbevoie dans la banlieue ouest parisienne. Situé en sortie de gare, le restaurant au design soigné et inspiré de la culture américaine devient rapidement un lieu incontournable. L’établissement propose des crêpes gourmandes et personnalisées, qui ont su séduire les bons mangeurs comme les plus exigeants. Le manger « sain et équilibré » n’y est pas banni comme pourrait le penser certains, bien au contraire. Rencontre avec Nabil EL OUAIR, l’un des fondateurs.

Nabil, raconte-nous ton parcours : d’où viens-tu et comment en es-tu arrivé à lancer brother’s ?

A la base je suis diplômé en comptabilité ce qui n’a rien à voir avec la restauration, mais très vite j’ai compris que je ne pourrais pas rester bien longtemps derrière un bureau. J’ai donc pris la décision de changer de voie et d’entreprendre dans plusieurs domaines, comme les marchés ou le prêt-à-porter, mais aussi dans le nettoyage industriel pendant 10 ans. C’est un parcours atypique mais très formateur, j’ai essuyé pas mal d’échecs avant Brother’s. En 2013, j’ai rencontré mon voisin, l’un des plus grands crêpiers de Paris, c’est lui qui m’a formé et appris le métier. Ce bagage en poche, j’ai tout de suite voulu en faire quelque chose, j’ai sollicité mes frères et l’aventure Brother’s a commencé. Le travail en famille a toujours été une évidence pour nous,  on se connaît par coeur et chacun est spécialisé dans son domaine, on a une réel complémentarité. Mon grand frère vit à l’étranger et s’occupe du marketing, un autre est directeur dans l’agro-alimentaire et nous apporte son savoir-faire coté référencement et approvisionnement en matière première, mon frère Tarik et moi-même sommes à temps plein et nous nous occupons du développement et des deux restaurants.

Tu as ouvert ton premier magasin en 2016 à Courbevoie, ça s’est passé comment ?

L’ouverture s’est très bien passée, on n’aurait pas pu rêver mieux, notre objectif a été multiplié par SIX. Le local commercial ne dépasse pas les 30 m² et dès la première année, on avoisinait le million d’euros de chiffre d’affaires. C’était incroyable ! On a du tout améliorer que ce soit en terme d’agencement ou d’organisation, chaque cm² a été optimisé, pareil pour nos méthodes et process. Le stockage, c’était catastrophique, on devait se faire livrer tous les jours, il y avait un monde fou on dépassait régulièrement les 45 minutes d’attente… Jamais on aurait pu imaginer rencontrer un tel succès. Deux ans plus tard, on a décidé d’ouvrir un 2point de vente dans le 18e, proche du Trianon, c’est un quartier totalement différent, la clientèle est beaucoup plus touristique, on avance au rythme des concerts. Le local commercial est aussi beaucoup plus grand, il fait 150 m² et accueille une cinquantaine de place assise, on a évolué et corrigé les erreurs des débuts tout en gardant la base et l’ADN du 1er établissement.

Concernant ta carte, dis-nous-en plus, on mange quoi chez Brother’s ?

Notre spécialité c’est les crêpes, mais pas que, on a aussi une gamme complète de milkshakes, desserts et café. Pour les crêpes, il y a deux types de pâtes : la pâte froment (sucrée/salé) et la pâte sarrasin (salé) avec deux tailles différentes (Small ou régular). On rajoute ensuite la base (salsa, bluecheese, bolognaise ou œuf), puis les toppings (bacon, poulet, kebab…), ensuite les légumes (aubergine, champignon, poivron…) et on termine par la sauce. Les crêpes sont très bien garnies, elles font entre 300 et 400g. Mais on n’oublie pas la qualité pour autant, on sélectionne de bons produits et on essaie de faire les meilleurs mariages possibles.

« Je sers mes clients comme si c’était mes parents »

Concernant les milkshakes on propose 4 bases (vanille, fraise, banane, mangue) et une quinzaine de toppings, pour les cafés on à plus de 19 variétés différentes même s’il faut reconnaître le faible engouement des Français pour le take away. Contrairement aux Etats-Unis, en France on a besoin de s’asseoir pour consommer son café. Pour ceux qui est de notre clientèle, elle est très large, on accueille des jeunes comme des personnes beaucoup plus âgées, même si notre base reste les 18 – 35 ans.

En parlant des États-Unis, ta charte graphique et ta décoration s’en rapprochent beaucoup, non ?

Effectivement, on s’inspire beaucoup de la culture américaine, elle a bercée notre enfance avec ses films et sa musique, elle a toujours été omniprésente chez nous. On a également la même culture du management, chez nous on se fie uniquement au mérite, peu importe d’où tu viens, ton origine sociale ou ta religion, on regarde seulement tes compétences. L’égalité et l’évolution au mérite c’est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, on est d’ailleurs signataire de la charte de la diversité.

Tu vas bientôt inaugurer tes premiers points vente en franchise, comment ça se passe ?

Ces deux dernières années, on a concentré nos efforts sur la mise en place de nos procédures, la création d’outils, ou encore la formation. On a préféré prendre notre temps et bien nous structurer avant de nous lancer en franchise. Pendant deux ans, on a accumulé quasiment 250 demandes de franchise, cinq sont sorties du lot et correspondent vraiment à l’esprit Brother’s. Malgré l’importance de chaque franchisé, les premiers sont les plus importants ; c’est eux qui constituent le socle de l’enseigne. Même si certains ont les moyens, s’ils n’adhèrent pas, on n’ira pas plus loin. Concernant l’aspect financier, on est dans la moyenne des enseignes du secteur, 25 000€ de droit d’entrée, 5% de royalties et 2% de redevance publicitaire qui sont intégralement réinvestis.


Aujourd’hui, quels sont tes objectifs et quels types de locaux commerciaux recherches-tu ?

On souhaite maîtriser notre développement, et surtout ne pas faire la course aux ouvertures. Notre objectif est réaliste: on vise 15 points de ventes d’ici la fin de l’année. On a les franchisés, on a juste besoin de trouver les bons locaux. On est sélectif, on n’ouvrira pas n’importe où et à n’importe quelle condition, on préfère attendre plutôt que de partir sur un emplacement moyen et ou avec des conditions financières trop élevées. Au Niveau du local commercial en lui-même on recherche principalement des emplacements n°1 avec un flux piéton important, c’est essentiel dans notre business. La surface doit faire au minimum 50 m² en rez-de-chaussée, en dessous c’est trop petit pour nous. La bonne nouvelle, c’est que nous n’avons pas besoin d’extraction mais d’une VMC classique. Mais, je ne te cache pas que l’avoir est un gros plus, on peut dans ce cas installer des fours plus importants et ainsi proposer une carte complète. Je t’invite d’ailleurs à venir goûter nos spécialités on va bientôt ouvrir à côté de chez toi à Ivry-sur-seine et au Kremlin-Bicêtre mais aussi à Paris, Rouen et Rennes.

Merci Nabil pour ton accueil, on te souhaite de belles ouvertures et à très vite pour déguster une « Pachanga ». Site web: https://www.brothers-crepes.com. Si vous avez un local commercial à proposer à l’enseigne, n’hésitez pas et retrouvez Nabil sur UnEmplacement.com.

Five Pizza accélère son développement et ouvre son 12ème restaurant !

Five Pizza Original c’est l’histoire d’un jeune entrepreneur, Haytam BOUBTANE, qui après plus de 15 ans passés dans le secteur de la pizza, décide de lancer sa propre franchise. L’idée est simple, proposer un rapport qualité/prix compétitif dans un espace et avec un service accueillant tout en conservant les codes du fast food permettant de  manger vite et bien pour un rapport qualité prix défiant toute concurrence. C’est en 2013 en banlieue parisienne que le premier restaurant voit le jour au Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne. Très vite une seconde ouverture arrive, cette fois à Paris, au pied de la Sorbonne. Puis en 2017 le concept évolue, avec l’arrivée d’un 3e restaurant à Boulogne Billancourt dans les Hauts-de-Seine permettant au client de composer lui-même sa pizza grâce à un choix de plus de 40 ingrédients originaux et variés des plus habituels aux plus inattendus dans le monde de la pizza. Five Pizza Original est née. Le succès est immédiat, le point de vente dépasse les 1 millions € de Chiffre d’affaires un an seulement après son ouverture. Haytam a pendant tout ce temps soigneusement travaillé son concept et ses process, dans un seul but : franchiser ce concept dont il est à l’origine. En 2018, l’enseigne s’ouvre à la franchise, un peu plus d’un an plus tard le groupe compte pas moins de 12 restaurants et autant en cours d’ouverture. Rencontre avec Arnaud Fillion, en charge du développement.

Arnaud, racontes-nous ton parcours, tu faisais quoi avant Five Pizza ?

Avant de rejoindre Five Pizza, j’étais en charge du développement et de l’animation réseau d’un groupe de restauration rapide multi-enseignes. J’ai aussi passé 8 ans chez Quick dans différents secteurs comme la R&D et le développement à l’international notamment en Russie, en Algérie et dans les DOM-TOM. Comme tu peux le constater, je suis un pur produit de la restauration rapide. J’ai ensuite rejoint Haytam en avril 2018. J’ai tout de suite été séduit par le projet et sa vision business. Aujourd’hui, je m’occupe de la franchise, du développement et de l’expansion pour le groupe.

Comment définirais tu Five Pizza ?

Five Pizza, c’est une vision moderne de la pizza, Haytam a voulu moderniser et démocratiser ce secteur qui est aujourd’hui un peu vieillissant, en l’adaptant à un mode de consommation « fast-food ». Cette adaptation se porte tant dans les produits proposés pour composer vos pizzas que dans la technologie in store. On équipe par exemple tous nos restaurants de bipeurs et de bornes de commandes interactives dernière génération. Cela permet au client de prendre son temps, d’apprécier la variété de notre carte et de customiser au mieux sa pizza. Outre l’aspect innovant et le gain de temps, c’est aussi un bon moyen de booster notre ticket moyen et de travailler notre masse salariale. On est les seuls dans le secteur de la pizza à utiliser ce système-là, c’est plutôt quelque chose que nous avons l’habitude de voir dans les grandes chaines leader de burgers.

La base du concept c’est donc de customiser à souhait sa pizza avec des ingrédients de qualités et originaux c’est ça ?

C’est exactement ça, l’ADN de Five Pizza c’est deux choses. Un prix, comme son nom l’indique, Five Pizza, c’est d’abord un choix de plus de 40 pizzas à partir de 5 euros avec une qualité reconnue par nos consommateurs. Ensuite, c’est la personnalisation, tu composes toi-même ta pizza sur mesure en choisissant : la taille, la base et les ingrédients. Et c’est là que Haytam a été fort, il a eu l’idée de proposer des ingrédients originaux, qu’on n’a pas l’habitude de trouver dans une pizza mais plutôt dans du burger ou du tacos, comme par exemple du boursin, des tenders, ou du cordon bleu. On propose plus de 40 ingrédients différents et grâce à cette variété et cette originalité, on est capable de toucher une clientèle très large. Aussi bien la famille qui recherche une pizza classique mais aussi l’étudiant qui veut manger une « Junky Pizza ».

 

« C’est vraiment prends ta pizza et fais toi plaisir ! »

Concernant la livraison, c’est en interne ou tu externalises ?

On externalise via des réseaux organisés tel que Uber Eats et Deliveroo. Seul un restaurant aujourd’hui a son propre réseau de livraison intégré, celui du Kremlin-Bicêtre, qui est le restaurant historique. Pour te donner quelques chiffres, la livraison représente environ 15%- 20% en fonction des restaurants, le « sur place » environ 30% et le reste c’est à emporter. Un restaurant comme Boulogne fait en moyenne entre 400 à 600 pizzas par jour en semaine et 600 à 900 pizzas le week-end.

Niveau développement, dis nous en plus, combien d’ouvertures as-tu prévus ?

Aujourd’hui, nous avons 12 restaurants, 5 sont en travaux et une dizaine sont en cours de négociation. Notre objectif c’est d’avoir 30 à 35 restaurants fin 2020. Il ne s’agit pas d’ouvrir pour ouvrir, nous visons avant tout un développement maîtrisé et pérenne. Nous sommes très rigoureux sur le choix de nos futurs franchisés et de nos emplacements. C’est très important qu’ils adhèrent à la vision de l’enseigne, c’est eux les premiers ambassadeurs de la marque auprès de nos clients. Avec nos franchisés, nous souhaitons nous engager sur du long terme, nous les sélectionnons dans une stratégie multi-franchisés pour qu’ils ouvrent plusieurs restaurants sur une même zone.

Tu vises quelle ville en particulier ?

80% de notre développement se fait à Paris et en île de France, c’est principalement là où nous sommes implantés aujourd’hui. Il ne faut pas oublier que notre pâte est fraîche, il faut que l’on puisse livrer nos pâtons régulièrement dans nos restaurants. Quand on ouvre un restaurant en province on essaye d’en ouvrir plusieurs dans la zone, de façon à optimiser notre logistique afin d’écraser les charges liées à la livraison. Concernant la province, on vient de signer Bruxelles ou nous allons ouvrir en fin d’année, nous avons aussi des sujets dans le grand Est, l’Ouest et le Sud. Dans tous les cas que ce soit en Province ou à Paris et l’IDF, on sait exactement où l’on veut s’implanter. Notre plan de développement est très précis, chaque zone a été soigneusement étudiée. On doit toujours y retrouver des étudiants, bureaux et/ou touristes et résidants. A Châtelet par exemple, on vise entre Rambuteau et la Place des Innocents. A Nation, plutôt côté Picpus, il y a la Sorbonne et on bénéficiera du flux naturel entre le métro et la FAC. Nous restons bien sûr ouverts à toute proposition en adéquation avec notre clientèle, du moment que notre cahier des charges est respecté.

Concernant tes critères d’implantations dis nous en plus, tu as besoin de quoi et quel type d’emplacement vises-tu ?

A Paris, on vise des emplacements de 70 m² minimum avec un rez-de-chaussée d’au moins 50 m². Notre objectif c’est d’avoir 20 à 30 places assises, c’est obligatoire. En province, on est plus sur un local commercial de 100-150 m², ça nous permet d’avoir des réserves plus importantes et d’optimiser les livraisons. Comme tu le sais, on est sur un produit « mass market », on vise donc des emplacements numéro 1 avec un flux piéton très important. Pour les critères spécifiques liés à la restauration comme l’extraction, si elle est là c’est un plus, sinon on s’adapte. On installe un système à charbon actif qui permet de retraiter toutes les molécules aromatiques et d’être en conformité avec la loi. Niveau budget, on regarde surtout les locations pures mais on ne s’interdit pas les cessions si l’emplacement est intéressant, avec une fourchette moyenne de 50 000€ à 150 000€ maximum.

Les centres commerciaux, c’est une cible ?

On va en centre commercial à partir du moment où il y a du potentiel. C’est-à-dire sur des centres ouverts 7j/7 et qui nous offrent une indépendance avec un accès direct sur l’extérieur. On parle donc des centres commerciaux installés en hyper centre type : Créteil Soleil, Belle Épine, Val-de-Fontenay, Rosny 2, Vélizy 2…

Combien êtes-vous au siège, parles nous un peu de l’équipe Five Pizza Original.

Aujourd’hui nous sommes une petite équipe, ce qui nous permet d’avoir un circuit de prise de décision relativement court. Il y a Haytam qui s’occupe de la stratégie globale du groupe, un responsable marketing et communication digitale, des graphistes, un formateur, un animateur réseau, un chargé d’expansion et moi pour le développement. Puis il y a la une petite équipe qui gère Five distribution pour la partie livraison des pâtons.

Justement, coté distribution, les franchisés sont obligés de se fournir chez toi ?

Oui et non, cela dépend des produits. Concernant la pâte, c’est une obligation. C’est une recette qui nous est propre, spécialement développé par Haytam avec un meunier Français. Ensuite, tous les ingrédients sont référencés chez un distributeur, ce qui nous permet d’uniformiser et de garantir la même qualité dans tous nos restaurants. Là où nous sommes plus souples, c’est sur l’ultra frais, tel que les légumes, les poivrons, les oignons et les champignons notamment. L’autre liberté, c’est sur les ingrédients qui composent les milk-shakes. On a une gamme customisable sur le même principe que la pizza. On part d’une glace vanille à laquelle on ajoute du lait et du Nutella, du Twix, du Bounty ou encore du Kit-Kat… Ça fonctionne très bien !

Peux-tu nous donner quelques chiffres clés ?

Aujourd’hui un magasin fait entre 700 000€ et 1 M€ de CA en fin de 1ère année. Il faut compter un investissement moyen de 200 000€ pour une surface entre 80 et 100 m². Ce qui comprend le matériel, les travaux, le mobilier et l’aménagement. On demande un apport minimum de 60 000€. Concernant les droits d’entrée, ils sont de 20 000€, la redevance est de 4% et la redevance publicitaire 1 %. Cela reste dans la moyenne basse de la franchise. Pour la masse salariale, il faut compter 4 personnes en cuisine et 2 caissiers épaulés par des bornes de commandes.

Quelles sont tes prochaines ouvertures ?

On va ouvrir prochainement d’autres restaurant à Paris et en banlieue mais aussi à Bruxelles en fin d’année. Sur 2019, il y a quasiment une ouverture par mois. J’en profite également pour dire que cette année, nous serons présents sur de nombreux salons régionaux dédiés à la franchise. L’occasion pour les futurs franchisés qui nous lisent de venir à notre rencontre pour découvrir l’enseigne.

 

Merci Arnaud, c’était un plaisir de te revoir. J’en profite pour féliciter Haytam, je l’ai rencontré il y a un an, il venait d’ouvrir son 3e restauration. Quelle progression et de chemin parcouru c’est impressionnant. Toute l’équipe d’UnEmplacement.com vous souhaite le meilleur pour la suite. Vous souhaitez proposer un local commercial à l’enseigne ? Retrouverez la directement sur http://unemplacement.com.